Revue de presse
Quelques articles de presse au fil du temps
Toros du 18 décembre 2012
Planète corrida n° de mai-juin 2012
Le Chasseur Français Novembre 2009
Libération 17 septembre 2009
Midi Libre 19 septembre 2009
La Marseillaise 19 septembre 2009
La Marseillaise, supplément Féria des Vendanges 17 septembre 2009
La Provence 12 septembre 2009
La Marseillaise Arles 11 septembre 2009
La Provence 9 septembre 2009 suite
La Provence 9 septembre 2009
Planète Corrida septembre 2009
Marseillaise, supplément Féria du Riz 3 Septembre 2009
Marseillaise Gard 23 Août 2009
Sud-Ouest 25 Août 2009
Planète corrida d'avril 2009
Autour de “Et la lune nous regardait“
L'Humanité du 28 Juin 2007
Midi Libre au 6 Avril 2007
La Provence du 26 mai 2007
La Provence du 6 avril 2007
La Marseillaise d'avril
2007
Autour de “Les taureaux rêvent aussi“
6 Toros 6 de janvier 2007
Planète Corrida d'août 2006
France Bleue Gascogne de juin 2006
Toreria.net de mars 2006
Huma Dimanche du 23 mars 2006
L'Humanité du 28 Juin 2007
Midi Libre au 6 Avril 2007
La Provence du 26 mai 2007
Dans le silence peuplé d’ombres, Catherine écrit la nuit sous l’éclat d’une lune gitane qui lui tient
lieu d’abri. Ses écrits ont le souffle puissant des taureaux dont le souvenir la poursuit, hors de l’arène, vers celle de la vie.
LE LIVRE / l'Arlésienne
Catherine Le Guellaut vient de publier son second recueil de nouvelles taurines
A la vie à la mort avec les
taureaux
Elle ne se livre qu’à sa page blanche. Son regard bleu porcelaine ne se laisse fouiller que lors de trop brefs instants. Une
grande timidité lui tient lieu de réserve. C’est avec la nature surtout qu’elle aime à dialoguer.
Mi berrichonne, mi-bretonne, son enfance passée dans les marais solognots l’a place, dès l’âge tendre, au contact de paysages aux teintes argenté bleu et bronze où l’âme aime à baguenauder.
Les récits de gamine puis de jeune fille emplissent ses cahiers d’écolière ; et tout naturellement, elle choisi, au sortir de l’école Normale, la carrière
d’enseignante.
"Tester les bêtes, ce n’est pas s’exercer devant un miroir comme une ballerine"
En 1996, elle s’installe à Arles, découvre la tauromachie : "Je me suis immédiatement retrouvée dans la relation du
torero au taureau, cette sorte d’adoration due à un dieu et, paradoxalement, cet aspect très paysan aussi, ce contact terrien, aux bêtes, aux pâturages… Aller dans les élevages, tester les
bêtes, ce n’est pas s’exercer devant un miroir comme une ballerine. Je partage pleinement ce respect pour le taureau et ce goût du combat où s’exprime l’impératif de mettre en valeur les
qualités de l’adversaire."
Un repaire au Sambuc
Durant dix ans, Catherine lit, court les férias, parfait sa culture tauromachique. Puis, elle quitte le centre ville pour une petite école désaffectée de Camargue, au Sambuc, et là, c’est le
déclic.
Dans les concerts nocturnes du peuple de la nuit, elle hume, observe, vibre, et enfin se remet à écrire avec une urgence nouvelle. "J’écris très vite, je me
corrige à peine" confesse-t-elle, "Un soir, au coucher du soleil, je me suis trouvée nez à nez avec un taureau Camargue. La proximité était telle que
j’en étais enveloppée, littéralement enrobée dans son odeur, dans son souffle. J’ai poursuivi mon chemin et je l’ai retrouvé plus loin : nous avions cheminé de concert comme deux
amis".
Cela donne deux recueils : "Et la lune
nous regardait" le dernier en date paru aux éditions Cairn, et "Les taureaux rêvent aussi", en mars 2006 dans la même collection. Des textes où
l'on ressent ce lien fort et étrange qui fait de l’homme un des acteurs de la nature, et non pas un démiurge la dominant. Des textes où la corrida, ce flirt avec le fauve, qui permet
d’apprécier sans feinte le danger et la mort, fixe le prix de l’existence.
Au fil des pages, Caramelo, José, Aïcha, Angel, Main de Velours et leurs ombres se faufilent pour, comme le confie d’une voix ténue leur auteur : "combattre et triompher de toutes ces petites morts qui, quotidiennement, nous assaillent", confie
l'auteur, de la voix tenue qui habille sa timidité.
Ses textes, eux, c'est sûr, vous parleront.
- "Les taureaux rêvent aussi", même éditeur, même collection
La Provence du 6 avril 2007
LE LIVRE
Catherine Le Guellaut écrit sous la lune
Il est toujours émouvant et rassurant de dcouvrir un auteur : Catherine Le Guellaut en est un assurément. Avec ce second recueil de nouvelles, bercées de coplas en français et en espagnol - dont un poème de Gabriel Sandoval -. Elle confirme son goût de la nuit, de l'ombre que torture un rayon de lune tel le bistouri où la corne fouillant la plaie béante. Riche d'adjectifs, ses phrases sont longues comme une respiration profonde et oxygénante. D'une nouvelle à l'autre, José, le mozo de espadas, unique, multiple, singulier ou pluriel, se faufile par effraction, et, à sa suite, nous voici témoin silencieux de ces bouts de vies sur fond d'arènes, vies qui s'essoufflent, se devident, balottent, et expirent parfois. Catherine dédicacera ses récits, à la Boutique des Passionnés samedi de 14h30 à 16h30.
Ed Cairn collec. Filigranas, 18 Euros.
Violaine Küss - La Provence - vendedi 6 Avril
retour haut pageLa Marseillaise d'avril 2007
Féria de Pâques
LIVRE. Catherine Le Guellaut sort un nouveau recueil de nouvelles "Et la lune nous regardait", une beauté d'écriture, une sensibilité à fleur de peau, à
découvrir.
sont les chants les plus beaux..."
S'il n'est jamais facile d'arpenter la critique d'un livre, l'exercice s'avère d'autant plus difficile quand on en apprécie l'auteur. Catherine Le Guellaut, figure incontournable de la
plaza arlésienne sort son deuxième opus. Un recueil de nouvelles, séquencé de poèmes et de dessins d'Albert martin, magistralement écrit et divinement sombre.
"Et la lune nous regardait" recèle une dizaine de nouvelles, toutes plus belles les unes que les autres. L'arène est son écrin dans lequel la part du rêve, d'émotion et de beauté s'expriment
dans des détails dont l'auteur a le secret, qu'elle trace de sa plume mouvante, comme un film qui défile dans nos têtes de lecteurs médusés. Lapoésie aussi s'invite et s'entremêle aux mots
qui se couchent sur le papyrus de l'écrivain. "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots"
disait aAlfred de Musset, "Et la lune nous regardait" en est la parfaite illustration.
On y découvre des personnages touchant, comme José, infatigable observateur, fidèle valet d'épée, personne omniprésent, protagoniste dont la sensibilité à fleur de peau nous rappelle Cathy et
sa discrétion légendaire. Il assiste ou participe à ces scènes taurines, à ces moments où l'âme humaine exhorte son essence. Car la tauromachie reste le fil d'Ariane de ces nouvelles. Mais ce
qu'il y a de surprenant, c'est bien cette dualité entre l'arène et la réalité. Cette part de rêve et son revers cartésien. Catherine, si elle sait nous faire voyager dans ces mondes
parallèles, sait aussi nous faire redescendre vers la bruutalité de la vie. Ses personnages sont habités de doutes ou de certitudes, en confrontation perpétuelle. Tantôt émerveillés si tôt
accablés. De la lcarté à l'opacité, de la lumière à l'obscurité, les histoires insolites racontent, dévoilent des destins particuliers, d'un torero malade ou amoureux, mais aussi de prsonnage
que tout arlésien peut reconnaître. Se calquant parfois à l'actualité, Catherine rend hommage a des figures marquantes, qui d'une manière ou d'une autre ont touché son esprit, exacerbant sa
sensibilité, où l'ombre et la lumière sublimement se confondent sous l'oeil attentif de la lune.
Cette magicienne des mots a pensé pour la seconde fois consécutive un sublime recueil. Il semble par ailleurs que ses prochains écrits seraient différents. Vivement donc, qu'elle récidive
pour le bonheur de notre intellect, elle qui sait si bien magnifier les mots.
Et pour vous mettre l'eau à la bouche, un petit extrait de ce trésor de nouvelles : "A la lisière entre l'ombre et la
lumière, il y a ton souvenir rêveur accroché à quelques grains de sable ballotés au vent chaud qui souffle dans les dunes, il y a mon soupir long et une clarine qui résonne dans le
soleil..."
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6 Toros 6 de janvier 2007
Poesìa y ficciòn
Catherine es dueña de una libreria con solera en Arles, la mas taurina de la ciudad : la "Librairie des Passionnés". Este año ha decidido publicar textos suyos, tanto narrativos como en verso. Los relatos, ambientados en la Camarga, son sorprendentes. De corte fantastico, con toros que piensan y sueñan, en el universo sombrio a incluso tragico. Menos efectista, su poesia llega mas por la sinceridad con la que se expresa.
Planète Corrida d'août 2006
et de quelques moments rares
La suite des mots d'arène, des mots du campo, des mots du toro quelle qu'en soit l'orthographe. Des mots pour dire notre monde petit qui répète envers et contre la médiocrité des temps et les usages nouveaux ses vérités immuables. Un livre libre. De la putain de vraie littérature par une femme un peu sorcière sans doute qui la nuit écoute rêver tout haut les taureaux.
Catherine Le Guelaut est née à Bourges il y a quarante huit ans sous le signe du taureau. Le Berry certes terre de pâture mais bien peu de culture de la corne si ce n'est comme partout celles des cocus qui doivent y être là-bas dan la moyenne de l'humanité, c'est-à-dire un certain nombre. Et Catherine le Guellaut et sa bohème fertile de s'installer à Arles il y a une quinzaine d'années pour y tenir boutique et de musiques et de livres et de tauromachies et de cultures taurines. Au sens large et riche de son intérêt et de sa curiosité pour les petites et grandes habitudes des peuples du Sud qui font les inébranlables souvenirs de beaucoup. Les taureaux rêvent aussi. Un si beau titre pour un si beau livre. A lire sous les frondaisons en attendant de partir pour Lunel et ses arènes de platanes dans une course camarguaise de juillet, ou pour Castelnau-Rivière-Basse et une soirée d'écarts à la landaise, ou pour une corrida champêtre à La Brède en croisant les mannes de Montaigne, de Montesquieu et de La Boétie, gens de joutes taurines d'un autre âge.
Et de la foultitude de toutes les compositions des Suds ; mots, regards, bruits et silences de tous les zéphirs qui poussent et chahutent les peuples du méridion. Je ne cherche pas l'exaltation, la ferveur me suffit, la belle antienne de Georges Braque souffrirait presque à résumer ainsi le si beau livre de Catherine Le Guellaut.
Les taureaux rêvent aussi, il faut l'imaginer par des nuits sans sommeil, cette femme que l'on sent toute en émotions, squaw en écoute de mouvements de la terre, guettant les sons de son âme sur chants de grenouilles vers les sansouires, les mélopées de Camargue comme seule compagne. La lascivité des aurores de plein été et le tombeau noir des nuits d'hiver qui plombent l'espèce humaine vers Beauduc et Albaron, de langueur et de tristesses selon que la saison est solaire ou polaire. Ce livre porte la finesse de traits peu communs qui disent l'amour du détail de chaque chose et chaque être conté.
Elle dit : ce qui me plaît c'est d'essayer de capturer le temps et de l'arrêter sur de toutes petites histoires, des historiettes, sur des personnages qui seront porteurs de leur propre souffle. Et qui se suffisent à eux mêmes pour emplir l'existence des imaginaires.
Elle dit : L'écriture m'est une source et une terre. Elle a voulu donner de la courbe à son style, trouver le ressenti du temple et du duende et du toucher, toréer les mots comme peu savent le faire sans effet superfétatoires, de donner aux mots qui portent son toreo à elle au final un mouvement de texte assimilable au rythme de la muleta, à celui du capote. Catherine Le Guellaut a une belle tauromachie de phrases. Sa galerie de portraits, dix au total, entrrecoupée, respirée par autant de haïkus saupoudrés de sel des enganes et un bonheur. Les petites vies y sont magnifiées et par le style et par la puissance généreuse de leur seule révélation. Les meurtrissures sont envolées lyriques contenues pour donner plus de sens à la construction, une série de De Paula peut-être, ou la charge de Goya sur Chomel fixée au ralenti sur l'éternité d'n baiser de duettistes en sol y sombra. L'onirisme du texte se confond à l'ensorcellement des contes et tout se rapporte encore et toujours à ce llien indefectible à la terre qui régénère et sur laquelle les taureaux rêvent embrasant les hommes qui les regardent et parviennent un jour à les entendre.
Elle dit : Eteints les cris des oiseaux, morts les apples du lointain oubliés par l'écho, souffle suspendu du Mistral qui plie les peines et siffle dans les cornes des taureaux, j'écris la nuit pour ne pas troubler ni leur sommeil, ni vos certitudes. Il faut lire L'inconsolée, lettre post-mortem d'un matador dont la corne aura croisé mon coeur profondément et la mort, mon regard étonné. Il faut lire l'invraisemblable et abracadabrantesque Après tout, anticipation d'un monde qui engloutit la Gitana Negra, ultime de sa race, mais qui offre au soir de sa vie dans les feux rougeoyants du soleil tombant le dernier cadeau de liberté à cette terre ancienne.
Il faut lire Catherine Le Guellaut qui se fout un peu des toreros et n'aime que les masses sombres qui se fondent dans le soir ou éclaboussent d'encre le sable de l'arène et dominent toujours et pour toujours et les jeux des humains et la mémoire des hommes. Et qui leur survivront. Forcément. A croire dans les telluriques alliances entre marais, étangs, lambeaux de bouts de terre, ciels immenses, les bêtes à cornes, qui ne dépassent leur condition de bovins tristes que dans le théorême tragique de leur destin fixé, mais sans cesse adulés et à jamais immortelles, il faut lire et se laisser envahir par Catherine Le Guellaut.
Elle dit, dazibao aflamenco final : ...de terre mouillée dementhe sauvage, du vol des grands oiseaux blancs, d'amour funambules sur la voie lactée, de tendresse et de liberté, de faiblesse et d'humanité. Les Taureaux rêvent aussi et se parlent la nuit. Un jaleo sur les Rhône qui se séparent à Arles comme deux amants déliés, une saeta sur un doblon de Curro Vasquez, un chant de cigalons sur la montée au front de Sabri Allouani ou d'Adrien Poujol, comme hier avec Marchand ou Volle.
Quiero dormir el sueño de las manzanas, alejarme tumulto de los comentarios – Je veux dormir le songe des pommes, loin du tumulte des cimetières – Federico Garcia Lorca. Puis silence des mouches qui volent dans les prés du Cailar. Gagner le pont des Tourradons, et tourné vers Les Iscles, lire les mots de Catherine Le Guellaut.
France Bleue Gascogne de juin 2006
Toreria.net de mars 2006
Toujours est il que ces artistes-là ne se doutaient pas que ces taureaux pouvaient avoir des rêves comme nous le raconte Catherine le Guellaut dans son premier livre de nouvelles taurines "Les Taureaux rêvent aussi …" ou plutôt comment elle se sert des taureaux dans ses nuits d'insomnies pour aller chercher enfouis au plus profond de son âme les sentiments qui la tourmentent.
Véritable cri, son livre est un porte parole sur les valeurs d'une société qui se perd un peu de vue. De sa plume claire et lucide Catherine analyse et nous livre un message dans chacune de ses nouvelles et poèmes. Chaque personnage, toreros, toros, artistes ... nous interpelle et nous pousse à la réflexion.
Les qualités fondamentales du taureau, celles qui poussent les " aficionados " sur les gradins d'une arène sont présentes .
La bravoure, quand Gaia affronte le garde milicien les yeux dans les yeux " qui es-tu pour décider de ce qui est utile ou inutile? Quelle sagesse as-tu pour juger ainsi les gens et proclamer celui-ci est humain, celui-là ne le serait pas ? " .
La noblesse "D'une corne, de l'autre, saisir l'insaisissable, infime parcelle de vérité qui esquive et se dérobe . Encore . Encore." Mais Catherine sait aussi prendre partie pour défendre la Camargue, la vision apocalyptique de sa nouvelle "Après tout" nous montre qu'a défaut d'y être née, elle nourrit un profond attachement à cette terre d'élevage qui abrite de nombreux taureaux, lieu où elle vit et médite la nuit. Ce bout de terre vierge, paradis des animaux et des moustiques est toujours préservé, espérons le pour longtemps encore.
Le livre est un cante profond qui sort tout droit de ses entrailles comme un chant flamenco ; il traduit des sentiments purs et nobles, on se laisse emporter par sa lecture et, comme on quitte un peu nostalgique les arènes le dernier soir d'une feria, on referme le livre.
Ah ! J'allai oublier quand vous lirez la dernière nouvelle "l'inconsolée" prenez la peine de la lire en plein soleil. Pourquoi pas sur les pierres chaudes de l'amphithéâtre avant le paséo ,vous pourrez toujours raconter, que si vos yeux brillent trop, c'est que le soleil vous éblouie.
Huma Dimanche du 23 mars 2006
le cadeau troublant d’un chant d’amour profond, mythique et sauvage
Plume trempée dans les eaux tumultueuses du Rhône et le sang de blessures invisibles, l’écriture est ciselée, éclatante, cruelle ou intime. Cordes tendues et vibrantes, dix nouvelles brossent une galerie de portraits, miroirs de petites vies solitaires, luisantes ou brisées, noires ou colorées. Ils sont Mateo, Elena, Pedrito, Gaia ou la Gitana Negra, dieux ou mendiants, toros ou toreros, tout ou rien de cela ! Ils donnent la vie, la prennent, se la jouent, la perdent, avec tendresse, violence, insouciance et gravité.
Entre fiction et réalité, entre fantastique et hyper-réalisme, les images s’imposent, fortes, cinglantes, et déroulent une autre marche du temps qui vous entraîne dans un ailleurs pourtant si proche. On est aspiré dans un vertige qui vous déconnecte du présent pour pénétrer dans un univers lucide, désespérément sensible, dans un monde poétique aux odeurs de terre mouillée où les hommes sont en quête de leur humanité et d’universalité. Là où rêvent les taureaux.
Écrit comme on crie dans le secret nocturne de sa Camargue d’adoption, l’auteur, qui signe là son premier livre, nous offre le cadeau troublant d’un chant d’amour profond, mythique et sauvage.